C’est à la fois avec le sourire et un petit pincement au cœur que j’ai publié cet article et mon nouveau site internet ce matin, sur lequel je planchais depuis Février quand j’avais le temps, que vous découvrez actuellement. Et oui, comme vous le constatez, Veler Software, c’est fini ! Cette belle aventure aura durée 6 ans et 6 mois. Beaucoup se demanderons pourquoi un tel changement? Les explications sont ci-dessous.

Premier point : pourquoi?

Le changement, c’est maintenant ! Aussi brutal qu’une mouche écrasée ou qu’un câble Ethernet débranché par sa copine (je suis sûr que c’est déjà arrivé à certains) !
Il y a 4 raisons à ce changement :

  1. J’ai commencé Veler Software le 3 Février 2007. J’étais alors en classe de quatrième au collège. Dès que mon site et que mes projets ont eu un peu de qualité, Veler Software a tout de suite été mis à l’échelle d’une entreprise voir grande entreprise aux yeux du public. Et tant mieux ! C’était l’effet recherché à l’époque !
    Arrivé au lycée et avec la réalisation de SoftwareZator, cet effet a été propulsé d’un pas de géant ! Ça prenait des ampleurs gigantesques, parfois ingérable à moi tout seul. J’avais même eu des retours dans des emails d’internautes qui pensaient que Veler Software touchait des millions par ans et que j’avais une centaine d’employés/collaborateur ! Que nenni ! C’est d’ailleurs pourquoi j’avais, en 2011, inséré une présentation personnelle dans le site. Mais ça ne suffisait pas pour calmer le jeu, le logo en forme de ventilateur de Veler Software était toujours affiché en premier.
  2. Le collège et le lycée, c’est fini (ouf). Veler Software m’a propulsé durant cette période, m’ouvrant les portes à certaines entreprises bien connus. Mais aujourd’hui, je suis en école d’informatique et de management, à SUPINFO, et j’ai des stages. Le soucis là dedans est la confusion. Je ne me suis jamais présenté comme réel entrepreneur, bien que des articles de magazine me présentaient ainsi : l’article en question.
    Quand vous arrivez en entretien d’embauche (en France, je ne m’aventurerais pas à ce sujet pour l’étranger) et que vous présentez votre site internet, à moins que celui-ci soit une antiquité, ça fait toujours bonne figure. Mais attention aux remarques qui peuvent coûter cher. Si vous souhaitez parler d’un statut qui n’est pas clair, n’en parlez pas !
  3. La troisième et quatrième raisons sont très récentes. Fin Juillet, un entrepreneur Chinois m’a fait part de son projet de fonder une société intitulée « veler software » (en minuscule). Il m’avait alors demandé si la société « Veler Software » existait en France, et je lui ai donc répondue en toute honnêteté qu’il pouvait ouvrir son entreprise, que le nom est libre, mais que je souhaitais conserver le nom de domaine de mon site (qui m’appartient tout de même!). Étrange coïncidence qu’un hébergeur Chinois ai voulu racheter mon nom de domaine pour 100 CNY (environ 12€) une semaine auparavant? Je ne pense pas.
    Par conséquent, afin d’éviter toute confusion avec cet entrepreneur, je me dois de stopper le terme « Veler Software ». Je l’ai uniquement laissé dans le premier slide de ce nouveau site pour signifier « anciennement Veler Software ».
  4. La quatrième raison est que je cherche activement des contrats ou offres ponctuelles avec des entreprises et ce à mon nom et non celui de mon site internet. Je ne m’avancerais pas plus à ce sujet, j’ai quelques obligations, c’est normal.

Second point : qu’est-ce que ça m’a apporté?

Une expérience professionnelle unique ! J’ai beaucoup appris en management par moi-même. Je me rends compte que les points de management que je vois en cours, je les connais déjà, je les applique déjà, intuitivement, parce qu’il me semblait bon de les appliquer ainsi, mais sans pour autant savoir que telle ou telle méthode en management portait un nom.

J’ai aussi eu accès très tôt à un réseau professionnel, ouvrir des partenariats avec des entreprises (je pense à Caphyon (Roumanie) et Component Factory (Australie)), mais aussi un support, une aide technique et des conseils (je pense à Microsoft) pour avancer dans mes projets et gagner davantage en expérience. Cette expérience, elle est ensuite visible dans la qualité de mes projets que bon nombre d’entre vous utilisez au quotidien (je pense à SoftwareZator et ClipboardZanager principalement).

Qu’est-ce que ça ne m’a pas apporté?

Des sous? Mais là n’a jamais été le but premier. Comme je le disais déjà à l’époque de Veler Software, je fais peu de bénéfices, je ne cherchais pas forcément à gagner plus d’argent.

Au final, j’ai toujours cherché à fournir un service et des projets de qualités au détriment de m’en mettre plein les poches. Et ceux qui pensent que je gagne plus de 500€/mois, ils se trompent, je gagne 10 fois moins.

Un petit conseil pour ceux qui ont des projets?

Que ça soit à titre personnel ou professionnel : la qualité d’abord, et ensuite l’originalité. Vous ne gagnerez pas forcément d’argent dans un premier temps, car la concurrence est rude, mais en notoriété, en visibilité, et par conséquent en emploie. A moins que vous cherchiez à fonder une start-up, dans ce cas mon conseil n’est d’aucune utilité.
Une fois que vos projets sont de qualités, là vous pouvez commencer à toucher de l’argent dessus. Je pense notamment à Rudy Huyn, qui l’a très bien démontré avec ses applications Windows Phone. Il a su marier expérience (et talent) à une approche marketing.
Mais vous aurez beau utiliser toute une artillerie marketing, si la qualité du travail derrière n’est pas au rendez-vous, vous n’irez pas bien loin. Cela en va de même pour les grandes sociétés. Une entreprise qui d’un coup n’offre plus de produits de qualité va encore vendre un certain moment, grâce à son marketing, et puis les prochains produits se vendront moins car déçus de la qualité du prédécesseur. Même s’il y a autant de bénéfices, il y aura moins de part de marcher. Sans citer de nom je pense à 2 ou 3 grosses entreprises high-tech qui commencent à rencontrer des difficultés.

Pour ma part, mes deux principaux projets ne sont pas forcément d’énorme qualité (pour rappel, SoftwareZator, c’est 2 millions de lignes de codes à entretenir à-moi tout seul… Challenge Accepted!). A l’époque où ces projets ont débuté, j’étais au collège et au lycée. Mes compétences en informatiques étaient encore limitées, donc pour percer dans le milieu, je devais miser sur l’originalité, et ça a fonctionné. SoftwareZator, unique générateur d’applications Windows fini au monde mangeant quelques parts de marcher à WinDev. ClipboardZanager, numéro 1 mondiale des gestionnaires gratuits de presse-papiers.

Quatrième point : l’avenir de ces fameux projets

Ces projets, il n’y a aucune raison de les arrêter. Je développe d’ailleurs actuellement la troisième version de ClipboardZanager dont les deux principales nouveautés sont les suivantes :

  • Synchronisation des données copiés avec le Cloud, récupérable sous Windows Phone et Windows 8 avec des applications dédiées à cela.
  • Support de nouveaux formats spéciaux, telle que Power Point et la colorisation de syntaxe par exemple.

La suite arrivera très prochainement 😉

Autrement, je vous laisse découvrir mon nouveau site internet. Ce n’est plus « Nos produits » mais « Mes projets », ce n’est plus « A propos de Veler Software » mais « Mon CV ». Ce n’est plus XHTML mais HTML5 en full responsive. Ce n’est plus « Veler Software » mais « Un nouveau départ », dans lequel « la simplicité et la performance » de mes projets restera mon mot d’ordre, comme il l’était depuis 2007.